29 août 2014

Suite de la saga...


Il y a deux jours, je vous faisais part de mon ratage de fondant au chocolat trop dur et pas assez sucré.
Je l'avais presque condamné à végéter dans le frigo...

Eh bien figurez-vous que mon gâteau a fait appel de mon jugement, et il a gagné !
En effet, hier soir j'ai eu l'idée de le recycler en le camouflant entre des couches de ganache et de speculoos trempés dans du café, afin de créer un nouveau gâteau, suffisamment fondant grâce à la ganache (au chocolat BONNAT), et suffisamment sucré grâce aux biscuits speculoos.
Résultat, j'ai obtenu une gourmandise géante bien calorique, mais démente (si on n'en abuse pas).
Un peu comme du saucisson en chocolat, mais en version terrine.
Le speculoos rappelle drôlement le goût du pain d'épices...
Le côté râté du gâteau au chocolat passe totalement inaperçu entre les couches de ganache et de speculoos....
Avec un coulis de framboise, c'est juste parfait !

Et en plus, je suis sûre que cette recette marcherait aussi avec un fondant au chocolat... réussit *.
Mais il ne faut pas trop m'en demander non plus !

* D'ailleurs, ce gâteau pourrait fonctionner avec une multitude de recettes : quatre-quarts, génoise, gâteau au yaourt... les idées ne manquent pas !


La recette :

- Les 3/4 d'un fondant au chocolat comme celui-ci.

Ganache :
- 200 gr de chocolat noir à cuire BONNAT
- 20 cl de crème fleurette

Speculoos :
- 20 à 30 speculoos
- un petit bol de café bien fort
- (un peu d'extrait de café)

Plusieurs heures à l'avance :

Préparer la ganache en faisant fondre le chocolat dans la crème chaude. Bien homogéneiser le tout.

Faire du café (1 petit bol).

Recouvrir un moule à gratin rectangulaire de papier film.

Disposer en premier une couche de tranches de fondant au chocolat d'épaisseur 7 mm environ (Faites des tranches comme si vous le coupiez en une multitude petites parts, puis assemblez-les en les collant bien les unes contre les autres pour tapisser le fond du plat. Coupez les croûtes si elles sont trop sèches, c'est l'occasion de rattraper un peu les dégâts d'un gâteau vraiment trop cuit).

Disposer les speculoos trempés dans le café chaud.

Verser une belle couche de ganache.

Et recommencer ! 
Le bon équilibre entre les couches fera la réussite de ce gâteau.

Laisser reposer au frais pendant 3h minimum afin que la ganache durcisse.

Déguster avec une crème anglaise ou un coulis de framboise.

27 août 2014

Rendez-vous au prochain essai


Bah alors Lunye, on oublie ses basiques ?

Qu'est-ce qu'il m'est donc arrivé avec ce - pourtant classique et régulièrement fait et refait - fondant au chocolat de Pierre Hermé ?
La dernière fois, il avait pourtant pas trop mal marché mon gâteau

Il faut avouer qu'on oublie vite les expériences passées. 

Déjà, j'ai senti que arfh, je l'avais trop cuit. Il dégageait une petite odeur de chocolat brûlé sur les bords... J'avais utilisé un plat en céramique blanche, et je le regrette car au fond de moi JE LE SAVAIS : les plats en céramique ou en pyrex, c'est pas bon pour faire des fondants au chocolat, ça les crâme trop vite.

Et puis je l'ai laissé 35 min. C'est TROP bon sang ! J'aurai dû m'en douter : 20 minutes suffisaient, et il fallait que le milieu soit encore tremblotant, et non pas croûté.

Et puis quelle idée de baisser la quantité de sucre, car avec du beurre demi-sel il faut quand même mettre la dose de sucre pour ne pas se retrouver avec un bloc de chocolat trop amer. N'oublies pas Lunye : ce gâteau est gras ET sucré, oui, c'est comme ça, pas la peine d'essayer de rattraper le coup en diminuant le sucre, faut assumer !

Ok, il est bon quand même mon gâteau, hein, faut pas croire, mais une petite part m'a suffit. Je n'ai pas eu cette impulsion addictive qui me pousse à venir en reprendre un petit bout, juste un petit bout, une fois l'assiette terminée...

Dommage. La prochaine fois je suivrai mes conseils, et je n'attendrai plus 2 ans avant d'en refaire, car on perd vite la main lorsqu'on n'a plus l'habitude !

Et puis il faut que je me diversifie un peu en matière de gâteaux au chocolat, en essayant des viariantes :

Chez Pascale ; La recette de Nestlé ; Le cake de cuisine campagne ...

Conclusion : rendez-vous au prochain essai, faites-moi penser à récidiver, hein !

25 août 2014

Mirabelles et pâte sablée...

... donnent une simplissime et néanmoins délicieuse tarte d'été aux mirabelles, dorée, juteuse, parfumée.
Ironie du sort : je ne me souviens plus exactement de ma recette de pâte sablée utilisée ici puisque je l'avais faite à l'avance, puis congelée déjà étalée.
Je me souviens d'un jaune d'oeuf, de rhum, d'un peu de beurre demi-sel, d'un soupçon de farine complète et de germes de blé... débrouillez-vous !

Une photo, pour l'éclat des fruits :


Délicieuse avec du fromage blanc !

20 août 2014

Des poires, ça continue !

Tarte aux poires à la crème d'amande légère

... enfin, quand j'écris "légère" je veux dire avec de la crème liquide en lieu et place du beurre.
La particularité de cet appareil, c'est aussi la sucre : j'ai utilisé du sucre de canne complet, ce qui lui donne un petit goût de "rustique". 
J'aime bien. Et puis les tartes aux poires, je commence à en avoir l'habitude, chaque année avec le lot de poires qui nous arrive en août. Et pourtant, je ne fais jamais la même recette, tout dépend de mon inspiration, de mes envies, et du contenu de mes placards.



Pour une tarte moyenne de 21 cm de diamètre :

- 1 pâte sablée (je l'avais faite d'avance et congelée déjà étalée)
- environ 6 poires moyennes

Crème d'amande légère :
- 1 jaune d'oeuf
- 40 gr de sucre de canne complet
- 50 gr de crème liquide entière
- 60 gr de poudre d'amande
- cannelle en poudre

On précuit la pâte 5 à 10 minutes dans son moule ;

On dispose les poires en lamelles sur le fond de tarte ;

On ajoute un la crème d'amande ;

Et on remet au four 30 minutes ou plus pour parachever la cuisson.

Enfin, on laisse refroidir avant de déguster sous le soleil de la fin d'été.

15 août 2014

Des poires, comme chaque année

Chaque année, mi-août, arrivent les poires du jardin...
Cette année 2014 est généreuse en fruits, alors profitons-en pour confiturer, compoter, sorbeter, et pâtisser !

Après la confiture et le sorbet (qui sera soit-dit-en-passant parfait pour les trous normands), j'ai écoulé les dernières poires du lot (avant nouvel arrivage très bientôt) dans mon classique cake aux poires, réalisé sous la forme de gâteau rond. Cette forme lui permet de cuire plus rapidement, et d'éviter que le bas du cake ne soit trop concentré en poires, le rendant alors mastoc comme un clafoutis épais.
La forme de gâteau est donc une bonne option pour cette recette.

Ne vous fiez pas à la simplicité des ingrédients, car en fin de compte on obtient un gâteau délicat et parfumé, fondant, et sans être trop gras. Parfait pour l'été (quoique, en ce moment les températures ne sont pas très estivales, mais ceci est une autre histoire)...


Gâteau-cake aux poires 2014

Ingrédients pour un moule à manqué de 25 cm de diamètre :

100 gr de sucre (j'en mets 85 gr et cela suffit)
230 gr de farine : 190 gr de farine blanche, 30 gr de farine complète, 10 gr de germes de blé
6,5 cl d'huile neutre (tournesol)
16,5 cl de lait
2 oeufs
2/3 de sachet de levure chimique
l'équivalent de 5 poires petites/moyennes
cannelle en poudre
un bouchon d'eau-de-vie de poire
10 gr de beurre pour le moule
1 pincée de sel

Préparation :

Dans un saladier, verser les farines (et germes de blé) et le contenu du sachet de levure. Réserver.

Dans un autre saladier, casser les oeufs et les battre énergiquement avec le sucre, 1 pincée de sel, et la cannelle. Ajouter un bouchon d'eau-de-vie de poire. Lorsque le mélange est bien mousseux, ajouter l'huile, puis le lait.

Verser lentement ce mélange sur la farine en mélangeant sans cesse pour éviter les grumeaux.

Beurrer deux moules à cake moyens.

Préchauffer le four à 180°C.

Éplucher et râper les poires (en laissant quelques morceaux plus gros). Les ajouter à la pâte.

Répartir la pâte dans un moule à manqué beurré. Faire cuire environ 30 minutes en surveillant souvent.
Le cake a naturellement une texture assez humide, il est donc normal que la lame d'un couteau ressorte avec quelques résidus de pâte.


Laisser reposer une nuit au réfrigérateur avant de le consommer le lendemain au petit déjeuner, ou en dessert à l'assiette.
(Avec une compote poires-cardamome comme sur la photo, et même de la purée d'amande blanche badigeonnée au dernier moment sur le gâteau !)

13 août 2014

Crème glacée façon calissons

J'aime les calissons, mais avec quoi les déguster ?

Car oui, j'aime avoir sous la main de quoi agrémenter ce genre de friandise pour contre-balancer son côté sec et sucré. Un fromage blanc, une petite compote de pêches, un fruit (du melon !), ou encore une crème glacée...

J'ai pensé qu'il devait bien y avoir quelque part sur la toile une recette de glace aux calissons. Evidemment, je me suis aperçue que beaucoup de recettes proposent d'utiliser de la crème de calissons, une petite tuerie inventée récemment sur le même style que les crèmes de nutella, de speculoos (une aberration quand on sait qu'il suffit de les broyer pour obtenir le même résultat - huile de palme en moins ! -), etc...

Sauf que moi, la crème de calissons, je n'en ai pas. Et la glace, il me la faut maintement. Alors je suis tombée d'accord avec cette recette-ci.

Pas de crème de calissons, mais de quoi s'en rapprocher : des amandes en poudre et de la confiture d'abricot (ok, c'est pas du melon, mais c'est orange aussi, non ?), et un chouïa d'arôme amande amère (que je n'avais pas, dommage, ça aurait été encore meilleur je pense).



J'ai donc concocté ma version de la recette de crème glacée façon calissons avec :

30 cl de lait entier
1 cuillerée à café de lait en poudre
60 gr de poudre d'amande (ou purée d'amande blanche)
3 jaunes d'oeufs
1,5 blanc d'oeuf
20 gr de sucre
150 gr de confiture d'abricot
arôme amande amère ou fleur d'oranger
25 cl de crème fleurette entière


La sorbetière est au congélateur depuis plus de 24h,
La crème fleurette est au frigo,
Les oeufs sont frais,

Alors vous pouvez commencer :

Porter le lait à ébullition avec la poudre d'amande. Éteindre le feu.
Dans un saladier, battre les jaunes et le sucre. (Réserver alors les 1,5 blancs d'oeufs nécessaires dans un petit bol à part, au frigo).

Verser dessus le lait chaud en fouettant vivement. Remettre dans la casserole sur feu doux et faire prendre comme une crème anglaise (sans jamais bouillir donc).

Transvaser dans un récipient, ajouter la confiture d'abricot et l'arôme d'amande amère.

Laisser reposer au frigo pendant 12 heures minimum afin que la préparation soit bien froide.

12 heures plus tard :

Battre en neige "molle" les 1,5 blancs d'oeufs.
Sortir la crème anglaise du frigo, ajouter la crème liquide froide, bien l'incorporer, puis ajouter le blanc battu en neige, et bien mélanger pour l'incorporer totalement sans grumeaux ni irrégularités.

Turbiner.

Servir avec son calisson, et le vrai cette fois !